🌫️L'histoire de Kiri


I. L'Âge de Sang et de Fer – Kiri, le Village de la Brume Sanglante

Kiri no Sato fut fondé après la période des Guerres des Provinces sous la direction du Premier Mizukage. Dès ses origines, le village s’est distingué par sa brutalité et son pragmatisme, en adoptant une philosophie militaire où la force et la survie du plus apte étaient des valeurs centrales.

La société de Kiri était divisée en trois castes :

  • Les familles fondatrices, issues des premières lignées ninja du village.

  • Les familles alliées, ayant rejoint Kiri après des pactes ou des alliances de guerre.

  • Les familles vaincues, annexées de force après avoir perdu contre Kiri. Ces dernières étaient perçues comme inférieures, utilisées pour les missions les plus périlleuses et surveillées de près pour éviter toute rébellion.

Cette hiérarchie sociale a renforcé une méfiance latente entre les différentes strates de la population.


Byakuren - 1er Mizukage

1. Le Premier Mizukage et la naissance d’un régime de terreur

Le Premier Mizukage posa les bases d’un village où la peur et la discipline régnaient en maîtres. Kiri s’imposa rapidement comme une puissance militaire redoutable. Il structura le système de castes pour s’assurer que les vaincus restent subordonnés, consolidant ainsi le village en un véritable bastion de la guerre.


Gengetsu Hôzuki -2e Mizukage

2. Le Second Mizukage et la consolidation du règne du sang

Le Second Mizukage perpétua la brutalité de son prédécesseur tout en développant une structure plus sophistiquée du village. Il affronta à de nombreuses reprises le Tsuchikage d’Iwa, prouvant la puissance de Kiri sur le champ de bataille.

Durant son règne, la fameuse tradition de l’Académie fut instaurée : les élèves devaient s’entretuer pour obtenir leur diplôme, une méthode garantissant que seuls les plus forts accédaient aux rangs de ninja. Ce système renforça la réputation de Kiri en tant que « Village de la Brume Sanglante », une terre où seuls les plus cruels et les plus implacables pouvaient survivre.


II. La Nouvelle Ère de Kiri – Une Transition Douloureuse

L’arrivée du Troisième Mizukage, Saki Chinoike, a marqué un tournant dans l’histoire du village. Issu du clan Chinoike, un clan redouté pour leur maîtrise du Ketsuryûgan, Saki a grandi dans un Kiri où la force était tout, mais il a rapidement compris que ce modèle ne pourrait pas perdurer face aux évolutions du monde shinobi.

Contrairement à ses prédécesseurs, Saki Chinoike a entrepris une réforme majeure du système shinobi de Kiri. Il a aboli les Examens Genin meurtriers, estimant que le massacre des jeunes talents était un gaspillage inutile qui affaiblissait le village à long terme. Désormais, la sélection repose davantage sur des épreuves de survie et de combat individuel et en équipe, mettant l’accent sur la formation et l’adaptation plutôt que sur l’extermination.

Néanmoins, cette transition ne s’est pas faite sans résistance. Les traditionalistes de Kiri, notamment parmi les clans guerriers comme les Hoshigaki et les Hôzuki, ont vu cette réforme comme une trahison des valeurs fondatrices du village. Beaucoup considèrent que l’adoucissement des pratiques de Kiri le rend vulnérable et indigne de son surnom de "Village de la Brume Sanglante".

De son côté, le clan Chinoike a consolidé son influence au sein du gouvernement du village, occupant des postes clés dans l'administration et la gestion militaire. Si certains voient cela comme une stabilisation nécessaire, d’autres y voient une tentative de prise de pouvoir déguisée.


III. Les Clans de Kiri – Héritiers de la Brume

Malgré son passé sanglant, Kiri abrite plusieurs clans aux capacités uniques, chacun ayant contribué à façonner l’histoire du village.

1. Clan Hōzuki – L’eau et la mort

Maîtres du Suika no Jutsu (technique de liquéfaction), les Hōzuki possèdent une affinité innée avec l’eau, leur permettant de transformer leur corps en liquide pour esquiver les attaques et frapper avec une force dévastatrice. Leur souplesse en combat en fait des guerriers redoutables, et leur influence au sein du village est restée stable malgré les changements politiques.

2. Clan Hoshigaki – Les monstres marins

Possédant une apparence de requin et une affinité naturelle avec l’eau, les Hoshigaki sont des prédateurs nés. Ce sont des guerriers féroces et sans pitié, souvent en première ligne lors des conflits majeurs. Leur force physique brute et leur capacité à respirer sous l’eau en font des adversaires redoutables.

3. Clan Terumi – Le feu et la fusion

Les Terumi sont connus pour leur maîtrise de techniques combinant plusieurs natures de chakra, notamment le Yōton (Lave) et le Futton (Vapeur). Ce clan a longtemps été en désaccord avec les traditions de Kiri, notamment sous l’ère de la Brume Sanglante, et a joué un rôle clé dans les tentatives de réforme du village.

4. Clan Chinoike – Les yeux du carnage

Détenteurs du Ketsuryūgan, un dojutsu rare leur permettant de manipuler le sang, les Chinoike sont redoutés et souvent marginalisés à Kiri. Ils ont une réputation de clan maudit, ce qui les pousse souvent à se méfier des autres et à agir dans l’ombre.


IV. Les Sept Épéistes de la Brume – L’élite de la destruction

Kiri est célèbre pour son groupe légendaire de combattants : Les Sept Épéistes de la Brume. Chacun manie une lame unique possédant des capacités redoutables.

  1. Samehada (Rang SS) – Absorbe le chakra de l’adversaire, infligeant de lourds dégâts tout en régénérant la vie et le chakra du porteur.

  2. Hiramekarei (Rang S+) – Absorbe le chakra en moindre quantité que Samehada, mais le stocke pour le relâcher sous forme d’attaques massives.

  3. Kubikiribōchō (Rang S+) – Absorbe le sang de ses victimes pour se régénérer, drainant la vie à chaque coup porté.

  4. Shibuki (Rang S) – Recouverte de parchemins explosifs, elle déclenche des explosions à l’impact et repousse l’adversaire.

  5. Kabutowari (Rang A+) – Un marteau combiné à une lame, capable d’assommer les ennemis et de briser les défenses avec un puissant impact (stun).

  6. Kiba (Rang A+) – Manie l’électricité, stocke des charges et paralyse la cible après un certain nombre d’attaques.

  7. Nuibari (Rang A+) – Une fine lame en forme d’aiguille, capable de transpercer et d’entraver les mouvements de l’adversaire après plusieurs coups.

Les Épéistes de la Brume sont à la fois craints et respectés, incarnant l’essence même de Kiri : un mélange de discipline, de brutalité et d’efficacité meurtrière.

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